
Mise à jour 22 février 2021 : la campagne est terminée ! Merci aux participantes et participants, nous avons ~60 échantillons que nous allons analyser dans les mois qui viennent. [la suite est ici]
Un dépôt de poussières sahariennes a recouvert la neige des Alpes et des Pyrénées. Avis aux amateurs de montagne : nous avons besoin de votre participation pour étudier cet évènement qui semble exceptionnel ! Ceux qui se demandent « pourquoi faire ? » peuvent aller voir en bas de ce post.
Mise à jour ! Une couche de neige fraîche a recouvert le dépôt dans la nuit de dimanche, mais les prélèvements sont toujours utiles et nécessaires. Pour cela il suffit de retirer le gros de la couche supérieure et de prélever la couche orange située en-dessous (voir les vidéos ci-dessous).
Ensuite merci de nous contacter par e-mail pour que nous puissions récupérer les échantillons.
Pyrénées : simon.gascoin@cesbio.cnes.fr
Alpes : marie.dumont@meteo.fr
Le récipient de prélèvement peut être de n’importe quelle taille pourvu que l’on puisse connaitre la surface de son ouverture ! Pour un pot de confiture il suffit donc de connaitre son diamètre (7,5 cm en général). En effet notre objectif est de caractériser le flux de poussière en grammes par mètre carré. Le protocole idéal est un carré de 10 cm x 10 cm. L’épaisseur de prélèvement doit être suffisante pour prélever toute la couche orange (5 cm devraient suffire).
Prélèvement du sable. Comment faire ? Version Queyras.@sgascoin @AlvaroRobledano @mpneige pic.twitter.com/IDjPrF8F3I
— Ghislain Picard (@gsnowph) February 10, 2021
Voici une autre façon de faire conseillée par Didier Voisin (IGE, Université de Grenoble)
Pourquoi mesurer ce dépôt orange ?
D’abord pour caractériser son intensité : était-ce réellement un évènement exceptionnel ? Ensuite pour étudier l’impact de ce dépôt sur l’enneigement : nous nous attendons à ce que la neige fonde un peu plus vite comme l’explique Marie ci-dessous. Enfin, pour valider et peut-être améliorer des algorithmes qui permettent de mesurer la quantité de poussières à partir d’images satellitaires ainsi que les modèles atmosphériques de transport des poussières.
Curieux au sujet de l’effet des poussières sahariennes qui colorent actuellement les massifs #Alpes & #Pyrénées ?
?Explications (causes, impacts, tendances), du Caucase à "nos" montagnes, de Marie Dumont @mpneige #CEN #CNRM @meteofrance @CNRS @OSUG_fr @IGE_Grenoble @CesbioLab https://t.co/vY1br38k17
— Samuel Morin (@smlmrn) February 6, 2021
Val d’Aran ?
Une journée pas comme les autres ? @Aymarfreeride #pyrenees #valdaran pic.twitter.com/FT9499eAFd— Météo Pyrénées (@Meteo_Pyrenees) February 6, 2021
Bonsoir,
Je vais monter au pic du midi lundi, j’y resterai une semaine.
Si ce n’est pas déjà fait je pourrai y faire un ou plusieurs prélèvements.
Amicalement,
Laurent Koechlin
06 14 44 31 42
et au coro : 05 62 53 31 11
Merci Laurent ! La webcam du Pic suggère que les dépôts ont été masqués par une chute de neige au dessus de 2000 m.
Voir ici : https://twitter.com/sgascoin/status/1358063258192777223
Ce n’est pas gênant, il suffit de s’assurer que le prélèvement est assez profond pour capturer la couche de poussière !
Bonjour à tous,
en particulier aux jurassiens qui tomberaient sur ce site: comme le dépôt est plus ténu par chez vous, je vous propose d’adapter la surface de prélèvement en conséquence et de prélever 20x20cm
de plus, comme la limite de la couche de poussière est sans doute assez peu lisible, ne pas hésiter à prélever sur un peu plus de profondeur (7-8 cm)
Bonjour Simon Gascoin je suis david rochier je travaille à France bleu Roussillon a Perpignan et je cherche à vous joindre pour parler de ce sujet avec vous a la radio ce samedi matin vers 11h10 par téléphone. Pouvez vous me contacter au 06 66 52 64 32 merci
Bon, pour la méthode « Didier », il faut s’assurer que le modèle de sac de congélation est étanche (ou faire le transfert rapidement après vers un contenant étanche). Mes 4 échantillons collectés hier ont fuit en partie durant la nuit une fois fondus…